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l’École des ombres, Tome 3 : Pourchasée
Pendant ses vacances d’été, Théa apprend qu'elle est devenue une célébrité dans le monde des exorcistes. La rumeur sur son sang céleste circule, les médias ne parlent plus que d'elle !
Pour ne rien arranger, la secte de Samael est à ses trousses. Le Haut Clergé de l'Exorcia les convoque, elle et Gabriel, ils veulent à tout prix rencontrer la fille au sang céleste.
Là-bas, elle doit continuer de faire croire à tout le monde que son démon est Azazel, sinon, elle finira sous les verrous. Ou pire encore...
Elle le sent, le danger rôde, et elle ne peut plus compter sur son pouvoir démoniaque pour lui sauver la vie.
Pourchassée par la secte de Samael, surveillée par le Haut Clergé, Théa n’est qu’un pion dans la guerre qui se prépare.
Mais un pion décisif.
Aurore bulle_mangalivres –
Marion Frebillot nous transporte dans l’Exorcia, un lieu où la vie de Théa bascule à nouveau dans les ténèbres et l’enfer. La jeune exorciste, déjà marquée par un passé lourd et tourmenté, doit désormais affronter les règles inflexibles du Haut Clergé. Elle se retrouve sous pression, contrainte de réussir une épreuve sans jamais trahir les secrets qu’elle porte. Heureusement, Théa n’est pas seule dans cette lutte. Gabriel, Charles, Henry et ses amis fidèles sont prêts à tout, même à risquer leur vie, pour la soutenir. Cette amitié indéfectible, cette solidarité palpable, sont parmi les forces majeures de cette série. Malgré des choix impulsifs ou des décisions risquées, le lien qui les unit reste inébranlable. Ensemble, ils forment une véritable armure autour de Théa, des soutiens aussi indispensables qu’émouvants.
L’auteure ne nous épargne rien. Dès les premières pages, Théa est à la fois menacée et mise sous les projecteurs. Toujours traquée par la secte de Samael, sa situation devient encore plus précaire et sombre à son arrivée à l’Exorcia. Danger, tension, émotions fortes : Marion Frebillot maîtrise l’art de tenir son lectorat en haleine. Les chapitres, denses et rythmés, oscillent entre moments d’intense noirceur et pics d’adrénaline qui donnent à l’histoire une dimension palpable. Chaque rebondissement semble nous pousser plus profondément dans cet univers sombre, où la lumière peine à percer.
Sans en dévoiler trop, il est clair que Théa abrite un démon qui se retrouve au cœur de cet opus. La secte, toujours omniprésente, cherche à réveiller ce qu’elle cache, tandis qu’elle doit affronter celui de Gabriel. Les enjeux sont immenses, et les sacrifices inévitables. Marion Frebillot distille avec soin ces tensions, ménageant à la fois mystère et intensité.
Ce tome regorge de moments qui touchent en plein cœur tandis que d’autres m’ont apporté une douce chaleur, comme des papillons dans le ventre. La relation entre Théa et Gabriel, tumultueuse et imprévisible, atteint de nouveaux sommets. Elle devient au fil des pages plus fusionnelle, plus passionnée, mais également empreinte d’une douleur sourde. Théa lutte, se débat, et son amour pour Gabriel la pousse parfois au-delà de ce qui semble supportable. Pourtant, peu importe les obstacles : ensemble, ils avancent, même si cela signifie flirter avec l’irréparable.
L’identité de Théa est également explorée en profondeur dans cet opus. Ses origines, longtemps dissimulées, commencent à émerger, dévoilant une puissance encore latente mais bien réelle. Je préfère rester vague pour ne pas gâcher la surprise à celles et ceux qui n’auraient pas encore découvert les tomes précédents, mais ces révélations enrichissent le personnage de Théa tout en amplifiant l’urgence et les enjeux de l’intrigue.
L’Exorcia est également l’occasion de rencontrer de nouveaux personnages. Qu’ils soient attachants ou exaspérants, chacun d’eux joue un rôle crucial. Certains membres de l’ordre m’ont agacé ou captivé tandis qu’un invocateur charismatique et une jeune femme particulièrement agaçante apportent une touche de piquant supplémentaire. Mais où est-elle passée, cette dernière ? Car, à la lumière de la fin explosive du roman, les questions s’accumulent. Marion Frebillot joue habilement avec nos nerfs, et Théa, comme ses lecteurs, n’est pas épargnée. Peu de répit dans ce tome : les situations périlleuses s’enchaînent, chaque décision ayant des conséquences irrévocables. Le sang coule, les larmes aussi, dans un ballet sombre et implacable.
Et cette fin… Marion Frebillot nous laisse sans souffle, à la lisière du désespoir. Les derniers mots du roman résonnent comme un coup de tonnerre, laissant entrevoir une situation presque insurmontable. Pourtant, je garde confiance. Je suis persuadée qu’elle saura offrir un dénouement digne de cette saga qui, à chaque tome, se fait plus intense.
Je remercie Alter Real Editions pour ce service presse.